2ème partie ▬ ALPHA ; BETA ; DELTA ; OMEGA ▬

Messages : 31 Date d'inscription : 25/05/2013

« Que le jeu commence »

Vous avez tous été invités à rejoindre le hall d'entrée du bâtiment afin de rentrer chez vous. Dehors, il fait encore beau et ensoleillé. Les couloirs se font bruyants à la traversée des élèves. Vous vous retrouvez donc dans cette pièce très grande, très haute, avec quelques affiches de pub autour. Vous pouvez voir le bus au loin qui vous attends. Et même si vous mourrez d'envie de traverser ces portes coulissantes, les enseignants et membres du corps personnels tiennent à faire un récapitulatif des élèves afin de constater que personne n'a été oublié. Dommage, il va falloir attendre encore un petit peu.

Aucun ordre de RP

C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

Messages : 857 Date d'inscription : 13/04/2013 Age : 28

J'avais été appelé alors à rejoindre le hall avec les élèves de mon groupe. Enfin ! J'allais pouvoir rentrer et continuer ma soirée avec une nuit décadente. J'avais un léger sourire aux lèvres, mais je me dépêchais de l'efforcer. Les autres Omega me suivaient. On était enfin dans le hall, il y a avait déjà pas mal de monde. Je regardais autour de moi et vit quelques collègues et citoyens de Sol Falena. Je n'avais pas envie de leur parler en fait.
Je me tournais vers mon groupe, vérifiant qu'il y avait tout le monde. C'est bon. Nous, nous étions prêt. Je faisais un petit tour parmi la petite foule pour quelques vérifications. Je voyais le bus au loin. J'étais impatient.

Messages : 156 Date d'inscription : 13/04/2013

2ème partie ▬ ALPHA ; BETA ; DELTA ; OMEGA ▬ Tumblr_mmx6diCAwi1ruv1gno1_r2_500

Tu ne retiens pas la remarque de Lysun sur ta soit disant connaissance de la pratique du sport de chambre. Tu l'aides à la sortir des griffes de l'étrange femme qui vous accompagne et voilà comment elle te remercie. C'est tout elle. Tu as beau lui expliquer mainte et mainte fois que tu n'as rien fait avec Daniel, elle refuse de l'entendre. C'est une pauvre gamine en mal d'action à tes yeux. De toute façon, tu es sûr qu'elle a tout le loisir de vérifier la nuit, quand tu dors. C'est bien son genre d'ailleurs. Tu soupires, regardant s'éloignait mollement la pieuvre rose à l'approche dangereuse du requin. Qui d'ailleurs, celui-ci lance juste un furtif coup d’œil à cette masse informe avant de tourné sèchement.

Peu de temps après, elle te dit très simplement qu'elle veut partir d'ici. Tu n'as beau pas faire particulièrement attention au comportement de la demoiselle, tu as bien compris que Lysun n'aimait pas les aquariums. Pourquoi ? Aucune idée et dans le fond ce n'est pas très important. Tu te contentes de hocher ta tête. Tu comprends le besoin de la solitude mieux que quiconque. Toi aussi tu voudrais être seule, pendant des heures ici. Malheureusement tu te retrouves en groupe. Mais il semblerait que la demande de la gamine aux cheveux enfantins ait été entendu par un sauveur. Les surveillants vous prévienne qu'il faut maintenant partir. La première idée qui te traverse l'esprit, c'est de faire semblant de suivre, pour au final resté dans ta bulle, avec les poissons. Mais tu te résignes. Tu risques encore de t'attirai des ennuis.

Tu te contentes donc de rester derrière le groupe et à le suivre jusqu'au hall. De toute façon, tu pourras toujours revenir ici, un jour. Sait-on jamais. Tu quittes malheureusement le calme des abysses maritimes, pour rejoindre le brouhaha de l'enfer de l'entrée. Tu soupires en voyant tout ce monde.

Messages : 569 Date d'inscription : 09/04/2013 Age : 26

« Ce sol est totalement

passionnant. Il m'exalte. »

Everybody can piss Lysun

Eurêka. Tu l'aimes, ce mot. Les miracles existent peut-être réellement. Ou peut-être qu'une petite étoile avait décidément de ton misérable sort autrement. Quoi qu'il en soit, pendant toute l'heure de balade où tu étais soit-disant tout à fait libre de tes mouvements, tu n'avais eu aucune occasion de t'amuser. Pourtant pédagogique, la sortie et peut-être même les bêtes sous-marines qui étaient censées vous rendre euphorique ne t'avaient que donnée une épouvantable envie d'en finir sur le champ. Mais d'après toi, encore et toujours, la journée s'était écourtée trop vite. Tu aurais aimé aller au second étage... Il te semblait avoir vu tellement de belles choses là-bas... Ce fut alors complètement déprimée que tu attendais sagement le bus qui vous reconduirait chez vous. Enfin, dans vos chambres respectives.

Soupirant, tu croisais l'attention de l'infirmier qui vous accompagnait, puis de... Destiny. À cette vue, tu te cachas dans la foule, histoire de te faire oublier. Tu avais évité la jeune fille depuis votre dernière interaction et n'osais toujours pas lui faire face. Nouveau grognement. Mais cette fois-ci, contre toi-même. Tu ne peux pas t'empêcher de vouloir la fuir. Mais elle te manquait terriblement. Putain de sentiments contradictoires.
Tu pivotes ta tête vers la bleutée, Soul, avant de venir à côté d'elle, t'asseyant à même le sol. À ses côtés, il te semblait acquérir une fraîche liberté. Peut-être illusoire, mais personne n'osait perturber la tranquillité de votre bulle. Soul exerçait une certaine influence sur autrui que tu appréciais particulièrement, surtout quand le besoin d'être ainsi plongée dans le néant te plaisait. Alors, gourmande, tu restais près d'elle dans le seul but de ne plus te faire embêter. Mais seulement voilà, une Lysou qui ne parle plus, c'est seulement dans des cas d'extrêmes phobies. Aussi, tu décidais de taper la discute avec ton idole.

« Tu sais, ce que je t'ai dit tout à l'heure. C'est faux. Je ne connais pas ces poulpes roses... Ou qu'importe soient-ils. »

Tu étais con. Vraiment.

Messages : 927 Date d'inscription : 24/04/2013

« Enfin. »

feat tous.

C'était l'heure de retourner dans le grand hall pour enfin rentrer chez nous. Beaucoup étaient impatient, d'autre absolument pas. Enfin personnellement ça ne me faisait ni chaud ni froid, dans les deux cas j'étais content. Je faisais signe aux élèves qu'il était enfin temps de quitter la salle pour nous réunir tous dans le hall, ce qui les empêchait donc de continuer à s'éclater ou s'embrouiller. Magdalena m'avait traité de... de... décoloré en plus. D-E-C-O-L-O-R-E. Bouh elle l'avait remarqué ? Puis pauvre Destiny, pour aller pisser elle se retiendra ! Je vérifiais s'il ne manquait personne, je cherchais les élèves du regard. Arg, mais ne vous éparpillez pas partout comme ça. Restez groupés sinon comment on va faire nous après ? Je pouvais aussi remarquer le reste des élèves, parmi eux j'aperçev... oh non. pas elle. PAS LE STALKEUSE TROP PEUR. P-p-p-pas Lysuuuuun trfkhfghfgl. Zen. Tout va bien. Elle est en sortie. Tout va bien elle ne va pas me manger après tout hein ? Uh. Je me reculais discrètement pour me mélanger à n'importe quelle groupe d'élèves un petit instant.

- Bon bon. Où est l'autre accompagnateur ? Quel mal élevé il ne s'est même pas présenté celui-là... finalement je m'avançais, raclant ma gorge. Heh— tout le monde est là... ?

Bon... On ne m'avait pas trop entendu apparemment, je n'avais pas parlé assez fort surtout avec tout ce brouhaha. Je frappais ma main contre mon visage et me faisais discret. TANT PIS L'AUTRE SE DÉBROUILLERA HEIN.

@destiny.

Dernière édition par Dargee Frupty le Sam 1 Juin - 20:07, édité 1 fois

Messages : 63 Date d'inscription : 13/05/2013 Age : 31

Cameron, comme le reste de son groupe, avait été prévenu de la nouvelle directive. Il fallait rejoindre le hall d'entrée du centre commercial. Elle avait au moins eu le temps d'un peu se défouler dans l'eau de la piscine. Elle n'aurait donc pas à taper sur le premier venu. C'est une bonne chose... pour les autres. Sans plus attendre, elle se dirigea vers ce hall d'entrée, se moquant bien de savoir si les autres suivaient. S'ils étaient lents, ce n'était clairement pas de sa faute. Alors bon, autant montrer que elle, elle se bougeait le cul. Bien évidemment, elle s'était un minimum essuyé, bien que ses cheveux perlaient encore à cause de l'eau. Elle s'était rhabillée plus correctement, d'une robe légère. Ses affaires de baignade, quant à elles, étaient soigneusement rangées dans le sac approprié.

Sans plus attendre, elle se retrouva dans la dite foule. A nouveau plein de bruit. Si bien qu'elle se rangea rapidement dans un coin, en silence. Elle n'avait véritablement aucune envie de parler aux autres ou tout simplement de chercher quelqu'un avec qui taper la discussion, les quelques rares personnes capables de la contenir. Et pourtant, sans trop le chercher, elle remarqua Dargee. Le pauvre, une fois de plus, semblait paumé. La demoiselle n'était pas au courant pour les liens entre l'infirmier pervers et celui qui savait l'amadouer, de temps à autres. C'était mieux comme ça. Une fois à sa hauteur, elle ne put s'empêcher de sortir l'une de ses phrases fétiches.

"T'as l'air paumé, Dargee..."

Voilà, c'était dit.

Messages : 156 Date d'inscription : 13/04/2013

Tu n'écoutes pas vraiment Lysun qui se pose à côté de toi. Tu sais bien qu'elle n'est pas une pieuvre rose. Elle te prend pour une idiote. Tu croises ses bras sur ses dires et tu la regardes furtivement, les sourcils légèrement froncer. Pourquoi te colle-t-elle ainsi cette gamine ? Elle pense que tu vas la protéger des grands méchants loups ? Elle peut toujours crever. Tu l'as aidé une fois. Et se sera la seule. Maintenant il faut quelle apprenne à se défendre seule. Sens se rendre ridicule du moins, car ses quelques tentatives sont plus que désastreuse.

Du coin de l'oeil, dans la foule, il te semble voir Dargee avoir un sérieux bug car... son regard se pose sur la demoiselle aux cheveux roses. Il se fond tranquillement dans la masse. Tu aimes bien Dargee, mais tu aimes également le faire chier. Et là, il faut que Lysun te lâche. Si tu comprends bien le regard du pauvre coiffeur, il est dans le même casque toi, elle le colle. Un petit sourire en coin tu hèles le blond," Hey ! Dargee ! ", tu espères que la sangsue porte un peu d'intérêt au garçon. Tu fais un petit sourire sadique à Dargee. Dans ta nature tu aimes bien voir les personnes que tu apprécies, dans des situations plus que délicates. Tu croises les doigts dans ta tête, pour qu'elle se barre.

Tu n'aimes pas faire du bruit. Mais pour sauver ta peau, ton espace vitale, il faut savoir faire des concessions. Le coiffeur aura surement compris ton petit jeu sadique. Tu imagines déjà son comportement désordonné. Tu en ris mesquinement intérieurement.

Messages : 857 Date d'inscription : 13/04/2013 Age : 28

Encore d'autres arrivaient. Les différentes équipes se retrouvaient maintenant mélangé. J'avais aperçu Cameron de loin, puis Dargee. Je ne les regardais même pas. J'avais aucune envie de revoir Dargee depuis l'histoire à la plage, alors je gardais mes distances même si venir vers lui était tentant. Je calmais mes envies en posant mes yeux sur les autres. Quel bordel, et les autres accompagnateurs qui n'arrivaient pas. Il y avait un boucan pas possible, ça m'énervait du plus haut point. J'ai envie de hurler pour qu'ils ferment tous leurs gueules.
Je fis quelques pas en la direction de la masse humaine, essayant de reconnaître quelques collègues à moi. En vain. Bon. Je vais devoir me taper le sale boulot.

« FERMEZ VOS GUEULES. »

Hurlais-je à plein poumons, les sourcils froncés. J'étais pressé de rentrer.
En tout cas, j'avais réussi à capter l'attention des autres. Je soupirais lorsque tous les regards se posaient sur moi et que le silence se fut.

« Est-ce qu'il en manque ? Où sont les autres accompagnateurs ? »

Fis-je en m'adressant à chacun d'eux.

Messages : 27 Date d'inscription : 08/05/2013

Tu as toi aussi entendu les portables des accompagnateurs sonner. Enfin tu vas rentrer ! Ambroise t'avait adressée la parole, tu avais hochée la tête positivement, pour lui dire que tu étais bien Krystal, et avec un sourire, tu lui as fais comprendre que tu étais enchantée de la rencontrer. Tu suis le groupe pour aller au rez-de-chaussée, pour savoir si tout le monde était là pour rentrer à Sainte-Croix. Tu te poses dans un coin, accroupie, pour ne pas te faire remarquer, mais pour montrer que tu es bien là. Tu soupires, tu passes ta main dans tes cheveux, et tu fais comme si tu dormais. Mais la voix forte de l'accompagnateur qui était dans ton groupe tout à l'heure se fait entendre. Tu perds presque l'équilibre, néanmoins tu te lèves quand même pour rejoindre les autres, un léger sourire aux lèvres.

Invité

Messages : 927 Date d'inscription : 24/04/2013

« Enfin. »

feat tous.

" T'as l'air paumé, Dargee... "

Han ? Je tournais légèrement ma tête vers la personne. C'était Cameron. Oh ma Cameron chou dekjdhlfh Celle qui parfois m'envoyer boulet quand je venais lui faire plein de bisous et de câlin. Enfin, c'est une habitude. Je lui souriais en me frottant l'arrière du crâne. C'est que... un peu, enfin, pas vraiment. Décidément que je n'étais pas responsable, ah. Ça m'angoissait un peu. J'espérais que personne ne s'était perdu. C'est là que je me rendais compte que je connaissais la plupart d'entre eux. Mais vraiment. Tout mon petit bonheur était présent. Oh. trop. bien. Câlin groupés ? D'accord non. STOP DARGEE, STOP, Y'EN A ASSEZ. Malheur, voilà, Soul venait d'hurler mon nom tandis que je me frappais la main sur le visage. NON NON CHUT TAIS-TOI JE T'EN SUPPLIE. Oh— elle était là elle aussi ? Bah tiens. Je l'aimais bien Soul, sauf quand elle voulait volontairement m'embarrassé, alala. Bref, je me fondais encore plus dans la masse. Ce n'était pas que je n'aimais pas Lysun... mais je la voyais parfois un peu comme une poupée animée. J'avais une vision vraiment étrange.

- Shht !

Kinsue se mettait à hurler brusquement. Ce fut le silence pour tous. Je ne l'avais même pas vu, j'avais complètement oublié qu'il pouvait lui aussi être accompagnateur. Je me demandais s'il m'avait remarqué ou... ou qu'il m'ignorait ou... enfin... depuis quelques jours ce n'est pas.. Arf, ce n'était pas le moment, tant pis. D'ailleurs, celui-ci demandait où étaient les autres, euuh... Bah il n'y avait pas tout le monde ? Je me redressais et observais un peu autour de moi, apparemment pas tous. Je crois. Je ne savais pas vraiment qui était quoi, je ne connaissais pas spécialement bien le personnel de Sainte-Croix. Mais il devrait plutôt s'inquiéter sur les élèves. J'espérais déjà que les miens étaient tous présent. J'inspirais.

- Bon...ALORS QUI C'EST QUI MANQUE DANS CHAQUE GROUPE ?! Vous êtes sûr que tout le monde est arrivé ? Il faudra attendre encore un peu je pense.

@destiny.

Messages : 261 Date d'inscription : 29/04/2013 Localisation : Qui sait ?

" JUST FOLOWING "

L’état de fureur du Chat battait des records à chaque instant.
Non seulement il avait dut partir en courant dès qu’une humaine lui avait proposé exactement ce qu’il aurait voulu, trop fier pour passer quelques instants avec une gamin qui allait sans doute vouloir le caresser comme toute les autres, mais en plus il avait perdu le groupe.

Il s’était à peine écarté quelques minutes pour agrandir son cercle de recherche qu’il ne retrouva personne quand il revint voir s’il avait encore du temps. Manifestement, il n’en avait plus. Un sentiment de panique instantané lui prit aux entrailles, comme si quelqu’un avait décidé de les congeler, puis celles-ci se mirent à le bruler quand la colère le surpassa. Quel comble de détester les humains et être entièrement dépendant de ceux-ci dans ce monde ! Il fit volte-face et s’élança à découvert, se demandant où est-ce qu’ils auraient pu aller.

Un hurlement harmonieux au langage fleuri lui permit de retrouver l’ensemble des élèves. L’infirmier l’avait poussé non loin de sa position dans le centre commercial. De toute façon, Le Chat l’aurait sans doute entendu à l’autre bout. Soulagé de les avoir retrouvés, il resta à bonne distance tout en les suivant. Il avait sans doute été remarqué plus d’une fois dans cette « excursions » mais il n’allait pas marcher au milieu du groupe pour autant.

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Messages : 74 Date d'inscription : 18/05/2013

Finalement, tu n’avais pas pu en profiter comme tu le voulais. Il était déjà l’heure de rentrer, et tu suivais les autres avec une mauvaise mine. Tu aurais voulue te reposer un peu plus, dormir presque devant cette piscine. Mais voilà, toutes les bonnes choses avaient une fin, n’est-ce pas ? Alors tu avançais en regardant devant toi, sans même écouter les gens qui devaient te parler avec enthousiasme et leur vois perçante.

Des fois, t’avais envie d’être seul et de partir. Partir loin. Cette idée n’avait été présente qu’une seconde, étant repartie aussi vite qu’elle était revenue tandis que tu voyais les autres élèves réunis dans le hall. Enfin, un truc qui y ressemblait du moins. Tu avais déjà croisés quelques têtes, tandis que d’autres t’étais encore inconnue. Au final, tu t’en fichais. Haussant les épaules, tu soupirais quand une sonnerie de téléphone attira ton attention.

Tiens, qu’est-ce qu’il se passait ? Et pourquoi il n’y avait pas d’accompagnateur ou presque ? Tu te posais cette question quand un éclat de voix se fit entendre. Tiens, tu la reconnaissais cette voix, c’était le cher infirmier vraiment bizarre. Enfin bizarre… Soupirant encore une fois, tu regardais autour de toi, trouvant qu’une espèce de tension faisait surface. Il devait y avoir à peu près tout le monde, mais pourtant…

« Il faudrait peut-être rester et attendre non ? … Ou alors rentrer et les laisser ici. »

Ou pas. Mauvaise idée, mais disons que tu n’avais pas non plus la tête à réfléchir à tout ça.

Messages : 569 Date d'inscription : 09/04/2013 Age : 26

« Ce sol est totalement

passionnant. Il m'exalte. »

Everybody can piss Lysun

Fugace. Éphémère. L'anpathie de la bleutée semblait comme avoir toujours été irréelle, comme une illusion. Avais-tu rêvé, cette fois-là, quand elle avait tenté de te secourir et que toi, ignare, tu continuais de repousser ses attentes ? Les yeux vides, tu buvais ses paroles. Prévisibles. Tellement. Ton regard se pose sur le plafond. Tu y vois un lustre. Sa clarté t'aveugle, tes yeux fragiles brûlent sous cette pureté. Sans intérêt. « Hey ! Dargee ! » Tes pupilles se dilatent. Tu te relèves, affichant des prunelles luisantes, écarlates, tellement effrayantes, surtout quand elles brillent de cette lueur indescriptible. Tu te lèves doucement jusqu'à suivre le regard de Soul, t'approchant lentement de la foule dont il semblait s'être mêlé. Dargee... ? Une touffe blonde dépasse les nombreuses têtes, tu souris, narquoise, rien qu'à la vue du blond en train de s'émoustiller à faire régner son autorité. Quelle discrétion... Il était tout sauf crédible.

« Ooooooow ! POUSSSSSIIIIIIN ! »

Tu cris. Tu t'éloignes de Soul. N'était-ce pas ce qu'elle souhaitait, au fond ? Mais juste pour lui faire comprendre qu'elle n'aurait pas son précieux calme abyssal, tu saisis son bras, l'entraînant avec toi. N'importe où. Jusqu'à lui. Puis, une fois à ses côtés, tu soupires, les poumons encore haletant, réclamant encore et encore une autre bouffée d'air, plus importante que la précédente. Tu ne sais pas pourquoi tu viens auprès du blond. Cet homme t'amuse juste. Il est mignon, avec ses mimiques de petit enfant. Puis, alors que tu n'avais rien vu en prime, préférant ébouriffer les cheveux de Dargee, tu remarques une autre blonde. Ce monde était remplis de blonds... Ç'en était effrayant. Penchant ta tête, tu arques un sourcil avant de te redresser, levant ta tête pour pouvoir mieux analyser les traits du coiffeur. Silence religieux. Aucun mot. Ni pamphlets, ni notes... Juste des regards. Tu ouvres finalement tes lèvres. Paroles irréfléchies. Ce n'est pas grave. Elles te reflètent si bien.

« C'est ta sœur ? »

Tu en étais obsédée.

Messages : 72 Date d'inscription : 20/05/2013

Désillusion, toi qui brilles, tu m'éblouis.

TOMBÉE DU CIEL TEL ICARE, POSÉÏDON LÈVE SES BRAS POUR T'ATTRAPER.
LA MER EST TON TOMBEAU ▬ 494 mots.

Le téléphone sonne. Nul ne reste impassible ; on se demande tous ce qu'il adviendra de la soirée suite à cet appel. On rentre. Deux mots, malheureux, mais qui sonnaient pourtant la fin de cette petite expédition... Utopique ? Nous n'avons eu le temps de rien faire. Aucun profit, aucune liberté. C'était nul. Tellement. Le chat s'était sauvé ; je le considérais comme un lâche. Il fuit notre présence lépreuse mais trouvait le moyen de toujours revenir à la charge. Obsédé, il l'était. L'incohérence, il l'incarnait. Je ne savais pas quoi penser de lui et ni de l'entourage qui m'avait, on va le dire, accompagnée. Il m'avait parue complètement inutile mais j'aimais sentir la présence des autres, intérieusement, elle me réchauffait, me flattait, me berçait. Elle était devenue comme indispensable. Je n'aime pas être dépendante. Je veux continuer à être l'eau qui bouille. Mais l'éclair fend l'air ; un cris s'élève parmi la foule. Dominante, imprévisible. Je sursaute aux mots hurlées en fronçant mes sourcils. Putain de... Les autres accompagnateurs ? C'est à peine si je savais leur nombre réel... ! Ou encore leur existence... Arf, il fallait vraiment que je fasse attention à ce qui m'entoure où je risque sévèrement d'en payer les frais, un jour ou l'autre... Me séparant comme bon me semblait de mon groupe, j'espérais revoir le chat, histoire de continuer mon monologue à l'amiable. Mais pas le moyen de mettre le grappin dessus ! Je grognais bien vite, ne regardant que le sol. Uniquement ce sol, brillant, glissant, mais ne pouvant guère rivaliser avec mes soyeuses boucles immaculées. Narcissique, hein ? Non, juste un choya de vérité ça ne faisait pas de mal. Et puis, JE NE MENTAIS QUE TRÈS RAREMENT ET... Je percutais quelque chose. Une forme humaine, en théorie. Une épaule ? Un omoplate ? Non, juste une douleur. J'ai failli tomber, plus d'une fois, certes, mais cette fois-ci, je titillais presque sur la pointe des pieds. Une sorte de moonwalk mal interprété, assimilé, réalisé, imité. Je faisais vraiment pitié. Mais cet homme... Un brun. Des yeux bizarres. Je ne l'aimais pas. Mauvaise impression. Mais la première est toujours la plus véridique, non ?

▬ Il faudrait peut-être rester et attendre non ? … Ou alors rentrer et les laisser ici.

Non mais... Je rêve. Je rêve. JE RÊVE ! ET ELLE EST OÙ, TA PUTAIN D'EXCUSE, HEIN ? Bon, certes, j'étais la plus fautive de l'histoire mais c'est lui l'homme... C'est à lui et uniquement à lui de s'excuser ! Et ce n'était pas lui qui avait failli pomper le carrelage, non ? Eh bien voilà, je m'en doutais. J'eus envie de l'embêter, d'ironiser avec. Je ne le connaissais pas et n'en avais aucune envie. Pourtant, sa débilité me surprenait, m'intéressait. Ce type pouvait devenir un de ces comiques... Il était trop déjà convaincant.

▬ Bravo Freud ! Et tu l'as trouvée tout seul, cette idée ? Non parce que non loin de vouloir paraître désagréable, tu sembles être totalement débile pour venir proposer ces deux options. Mais d'une idiotie... Tout est vraiment dans l'apparence désormais.

Codage fait par ©Splendid.

HRP:

Messages : 63 Date d'inscription : 13/05/2013 Age : 31

Décidément, c'était pénible d'attendre, encore et encore, tous ceux qui étaient en retard. Ils n'avaient que ça à faire que de faire perdre leur temps aux autres? Pénibles. Toujours aux côtés de Dargee, elle se surprit d'abord à voir une demoiselle le rejoindre. Elle ne la connaissait pas. La voyant parler au blondinet sans même faire attention à elle, elle ne prit pas la peine de lui parler non plus. Si elle se sentait de trop? Un peu, à vrai dire. Mais bon, ce n'était pas inhabituel. Sans un mot de plus, elle s'écarta, à peine, du coup. Aucun mot, aucun geste de plus. Ce n'était pas trop grave. Au moins, elle ne devait pas s'ennuyer à sourire à tout le monde et se montrer hypocrite. Dargee était occupé. Elle ne lui en voulait pas. C'était un adulte, après tout. Il avait d'autres priorités. Et surtout, il avait l'air paumé, comme elle l'avait déjà dit juste avant. Boarf. Ce n'était rien. Cameron ne détestait pas l'idée d'être seule. Cette foule l'étouffait. Alors, c'était pas plus mal.

"Bon, quand est-ce qu'on part? Pfeuh..."

C'était dit tout haut, enfin, à voix basse. Seulement, elle n'avait pas réalisé que les autres pouvaient l'entendre. S'ils la trouvaient du coup bien impatiente et impolie, elle s'en moquait bien. Quelqu'un vint par contre briser la bulle qu'elle venait tout juste de confectionner tout autour d'elle-même. Redressant la tête, elle put remarquer une demoiselle aux cheveux roses. Ah la la... Une question bien débile, à vrai dire. L'avait-elle demandé juste parce qu'elle était blonde. Haussant les épaules, Cameron rigola tout de même légèrement. Elle se demandait ce que pouvait en conclure Dargee qui recevait bien souvent des coups de sa part.

"Dargee n'est certainement pas mon frère. Il est trop... étouffant. Un surplus d'amour, de gluant, de trucs répugnants ayant un lien direct ou indirect avec les câlins..."

On aurait pu croire qu'elle le détestait mais ce n'était pas le cas. C'était simplement sa façon de décrire le jeune homme.

"On est amis. Oui, voilà, amis. Moi, c'est Cameron."

Messages : 41 Date d'inscription : 11/05/2013

Le sol tremble, les couloirs résonnent des éclats de voix des jeunes gens qui y déambulent ; on dirait que le bâtiment entier vient de se mettre en branle.
Heureusement. De pixellisé et formaté sur grand écran, le combat avait bien finir par se transférer à votre dimension physique et surtout concrète. Une chance que tu sois encore un minimum capable de contrôler tes hormones… Et surtout que des sonneries aient interrompus l’amorce de pugilat.
Mains dans les poches, trainant les pieds à grands bruits, tu suis les autres avec une moue boudeuse gravée sur le visage. Vivement le retour à Sainte-Croix. Cette journée, attendue avec l’enthousiasme consécutif à une perspective d’amusement, s’est somme toute avérée fort ennuyante –pour ne pas dire emmerdante. Tout ce que tu attends maintenant, c’était le dîner. Madgalena la morfale. S’il y avait des frites, sans doute ton humeur remonterait un tantinet.

Parquée dans le hall, tu cherches un coin où te mettre à l’aise, où te constituer une bulle déserte d’un rayon d’au moins cinq mètres autour de toi demande moins d’efforts qu’ailleurs. Et tu les observe, tous, silencieuse et discrète, l’air aussi peu avenant que possible. Rapidement lassée du spectacle, ton attention quitte vite la salle pour se tourner vers l’extérieur. Vers le véhicule vecteur en direction de votre délivrance. Le bus, évidemment.
Tu meurs d’envie de traverser les portes coulissantes, mais même si tu ne les écoutes pas, tu entends les phrases prononcées par des accompagnateurs dépassés en quête d’attention et de respect de la part des plus jeunes. Vous ne sortirez pas tant qu’ils ne vous auront pas compté comme des moutons.

Une paire de pupilles écarlates qui fixe brièvement le plafond dans un geste représentant l'agacement suprême. Trop de monde, trop de bruit, trop de temps perdu ; et pourtant, il va falloir en laisser filer encore un peu. Un soupir las ; et pourtant tu n’as pas le choix.
Un hurlement, et enfin le silence. Chouette. Et pourtant, rien n’avance. Il faut encore attendre. Marre, marre, marre ; tu commence à battre nerveusement du pied. Des voix aigues de gamine qui continuent de cancaner, évoquant des choses triviales ; regard méprisant, mais tu ne diras rien. Sans doute découragée par avance.

Messages : 31 Date d'inscription : 25/05/2013

« Are you afraid of the dark ? »

MUSIQUE

Et tandis que la foule se faisait un peu plus silencieuse après les aboiements de l'infirmier, ce fut le drame. Les lumières s'éteignent, les ascenseurs et escalators se stoppent, vous vous retrouvez enfermés dans ce lieu. Trouverez-vous un moyen de vous échapper ?

Aucun ordre de RP

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Messages : 857 Date d'inscription : 13/04/2013 Age : 28

Pour le coup, tout le monde se taisait. Il n'y avait plus aucun bruit, ni même une réponse à ma demande. Je pestais intérieurement en les dévisageant tous. Bande de cons. Je les regardais longuement mais rien n'y faisait, ils restaient tous à me fixer comme des imbéciles finis. Tant pis, je vais devoir contacter mes collègues par moi-même. Et alors que je m'écartais un peu du brouhaha pour passer un bref appel à ces derniers, je n'entendais plus rien, plus aucune machine. Les lumières au plafond s'éteignaient d'un coup, même si elle ne servait pas à grand chose vu qu'il faisait encore jour. Je jetais mes yeux sur les escalators, ces derniers ne bougeaient plus. Merde. Une panne d'électricité ? Comment c'était possible ? Qu'est-ce qu'il se passe putain ?

« Fais chier. »

Lançais-je en un grognement.
Sans plus attendre, je me dirigeais vers les portes coulissantes qui nous auraient permis de sortir d'ici. Je restais devant un instant. Elles ne s'ouvraient pas. Dans une petite lueur d'espoir, j'essayais de les séparer, forçant sur mes petits bras pour pouvoir nous sortir de là mais rien n'y faisait.

« Merde, merde, merde.. C'est pas vrai. »

Je me retournais vers les autres élèves et accompagnateurs.

« Une panne, ça ne devrait sans doute pas durer. »

Annonçais-je pour détendre l'atmosphère.

Pourquoi j'ai un mauvais pressentiment ?

Messages : 927 Date d'inscription : 24/04/2013

« Une panne ? Vous y croyez ? »

feat tous.

Voilà. Lysun criait POUSSIN. Ce poussin-là, c'était bien et bel moi. Je me mordais la lèvre et me reculais légèrement : pas. elle. Elle ramenait même Soul à nos côtés. Stooop. Je la fixais en tirant une légère grimace : toutes les deux en fait. Heureusement que la folle dingue ne m'ébouriffait que les cheveux, et je souriais légèrement. Pourquoi stressé ? Oui elle était effrayante mais à la fois adorable. D'où le fait que ça soit un peu complexe ce mélange... Elle observait ensuite Cameron et moi de plus près, avant de nous demander si nous étions frère et soeur, eeeeh ? Tu trouves, uh ? Je fixais longuement alors Cameron sans ne rien dire, préférant la laisser répondre à ma place. Haan, comment elle me décrivait... étouffant ? truc répugnant ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Mais non... tu n'es vraiment pas contente quand je te prends dans mes bras alors ?! Je me frottais l'arrière du crâne en baissant légèrement les yeux : ce n'est pas grave, j'en ferai quand même jusqu'à ce que je t'étouffe encore plus d'amour.

Pouf. D'un coup, plus rien. Gros silence. Les lumières s'éteignent. Certains avaient lâché un cris de surprise, d'autres se taisaient. Que se passait-il ? Une panne ? arf. De toute façon il faisait encore jour, ça nous empêchait pas de nous voir ou de se cogner. Je voyais Kinsue se dirigeait vers les portes pour tenter de les ouvrir : mais sans succès. La panique commençait peu à peu à venir. Pourquoi. les portes. ne s'ouvraient-elles pas ?! Oh non hein, on allait pas passer toute la fin de journée ici, ah non non non et non ! L'infirmier tentait de rassurer tout le monde en disant que ça ne durera certainement pas longtemps, je restais tout de même perplexe. Je posais une main sur Cameron et l'autre sur Lysun en affichant un bref sourire avant de finalement me diriger vers Kinsue, en inspirant et expirant un bon coup.

- Et... il n'y a pas une autre issue tu crois ? Le bus nous attend.

@destiny.

Messages : 569 Date d'inscription : 09/04/2013 Age : 26

« Enfermée dans vos étaux,

je lui dévoile tous mes secrets. »

Everybody can piss Lysun

Tu ne sais pas pourquoi ces mots étaient sortis de ta bouche. Une habitude frénétique, une subite envie, une stupide lubie. Tu es tout simplement irréfléchie. Ton incapacité à réfléchir plus vite que ton débit te donne l'air d'une pauvre autiste, complètement paumée et assurément antique pour ce centre-commercial flamboie neuf. Mais tu as une excuse : ils ressemblent tous les deux à un poussin. Et tu adores tellement ces boules rondes toutes mignonnes, toutes jaunes, mais qui te fuyaient bien trop souvent de fois... On ne se demandait plus pourquoi, hu.

Lorsqu'elle te répondait, tu sursautais légèrement au son de sa voix. Elle était tellement... Comme ces petites poupées, làààà. Et elle avait bien pris ta stupide question. Tu lui souriais, hochant la tête, comme pour dire que tu avais compris ton erreur. Mais. Euh. Ils semblaient tellement proooooches ! Tu détailles la demoiselle. Cameron. Cameron. Tu retiens son prénom. Elle ne devait jamais faire d'écho d'elle car au cas échéant, tu aurais sans doute déjà enquêter sur sa vie, ses habitudes, et aurait su le nombre de petits-amis qu'elle pouvait bien acquérir à son actif... Ah, ces pensées de psychopathe te revint, tu secoues ta tête, observant furtivement le premier concerné, Dargee. Il baisse la tête suite aux mots de Cameron. Tu souris.

Puis, le noir. Plus rien. Nada. Le néant, uniquement.
Tu retiens un cris de stupeur tandis que d'autres beuglent déjà, comme si on leur avait arraché la vue. D'un côté, ceci est vrai. Vous êtes plongés dans la pénombre. Tu fronces les sourcils, ne trembles pas, mais n'ose pas non plus bouger. Kinsue vous rassure mais tu te sens nettement plus à l'aise quand c'est Dargee qui prend l'initiative de te toucher le haut du crâne. Tu fermes les yeux suite à ce contact, semblant le savourer, avant de nouveau ouvrir tes paupières. Tout le monde se taisait. Mais ce silence était éphémère. Aussi, il y a eu ce moment d'incompréhension, d'une bêtise aveugle et d'un espoir sourd, avant qu'un cri ne se propage dans l'écho. Comme si vous ne croyez plus que l'erreur allait passer et que la clarté artificielle allait vous éclairer de nouveau, la panique reprend. Profanant au-dessus de tous, la détresse d'une personne réussie à soulever celle des autres. Alors, comme si les sanglots de chacun puant la crainte étaient tous un brio éloge venus des cieux, tu fermes les yeux, goûtant à la peur qui paralyse tant de personnes. Tu essayes de t'isoler d'eux, ne sachant quoi faire, ni penser. Les rassurer, empirer la situation ? Tu n'en as que faire. La seule chose qui te traverse l'esprit, c'est ton agacement qui ne cesse de s'emplir à l'entente de ces brouhahas incessants. En ce moment de pressions, de stresses et d'angoisses, tu jouissais des bienfaits de toute cette tension, si bienfaits il y en avait. En effet, le calme a disparu et ce néant qui t'était si précieux ne se détruit que trop tôt. Tu rouvres les yeux.

Ils se sont habitués à l'obscurité. Tu penses au chat qui vous a suivi, sans doute totalement à l'aise puis, tu cours vers Dargee, le cœur lourd, la gorge serrée. Tu n'apprécies décidément ni l'ambiance qui flotte, ni les premiers pleures ? de certains qui miment parfaitement bien leurs innombrables questions. Arrivée à lui, tu essayes d'avoir une vue de l'ensemble. La colère te contracte bien vite ; ils commencent à s'éparpiller. Ce n'est pas bon. Ce n'est jamais bon. Tu souris. Mais merde, même dans ces moments, tu ne peux décidément pas être sérieuse. Tu voulais prendre un ton grave comme celui des héros de tragédies, dans les films d'horreur.

« Dargee, il n'y a plus d'électricité... Et ce centre ne fonctionne uniquement grâce à cela, non ? Entièrement artificielle. Même la climatisation, je ne la sens plus. D'après vous, les fenêtres sont également fermées automatiquement ou il y a un espoir ? »

Au fond de toi, tu ne sais guère pourquoi, mais quelque chose te souffle que ce n'est pas une panne d'électricité. Que c'est bien au-delà de cela. Ce monde est irréel, tu comprends bien vite. C'est un bug. Tu lèves la tête. Qu'est-ce que font les bouffons d'en haut ? Ceux qui se prenaient pour des dieux sont-ils victimes de leur propre création ? Tu ris, narquoise. Bande de crétins.

Invité

« L'obscurité suspend tout. Il n'y a rien qui puisse, dans l'obscurité, devenir vrai. »

❝ Darkness ❞

Les lumières s'éteignirent soudainement. Des cris aiguës envahirent la salle et résonnèrent lourdement. Allez y, criez, criez. Comme ça en plus de perdre la vue on perdra nos oreilles. Irritée, Ambroise se mordit nerveusement la lèvre inférieure. Elle avait chaud. Elle en avait marre. Mais quelle journée pourrie. Les pannes d’électricité n'existent pas, dans ce monde. Ce qui arrivait était incontestablement un bug. Eeeh, c'est pas l'heure du bridge. Qu'est-ce qu'ils fabriquent ? Des p'tits génies, hein ? Tu parles. Faîtes fonctionner votre cervelle grise les gars et sortez nous de là.. Bloqués. Enfermés. Séquestrés dans un immense centre commercial. Quelle joyeuse situation.

Ambroise n'est pas aussi affolées que certains. Pas assez pour se mettre à s'égosiller ou à pleurer, en tout cas. Le moment était légèrement délicat, certes. Mais les petits cerveaux terriens n'allaient-il pas régler tout cela en quelques minutes ? Elle balaya la salle du regard, espérant reconnaître une silhouette familière. En vain. Elle commença à errer, slalomant entre les élèves et les adultes. Finalement, entre deux cris, elle distingua la voix de Lysun.

« Dargee, il n'y a plus d'électricité... Et ce centre ne fonctionne uniquement grâce à cela, non ? Entièrement artificielle. Même la climatisation, je ne la sens plus. D'après vous, les fenêtres sont également fermées automatiquement ou il y a un espoir ?»

Tien. C'était les paroles les plus censées que Lysun avait pu lâcher depuis ce matin. Ambroise s'approcha et dit :

« Laisse tomber, Lysun. Les fenêtres sont automatiques, afin d'éviter les effractions, je suppose. A moins que celles du troisièmes étages soient restées ouvertes, nous sommes coincés. Seconde solution, trouver le compteur. Il faudrait aller voir. Ces deux hypothèses pourraient être nos portes de sortie. »

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Eol's art.

Messages : 72 Date d'inscription : 28/04/2013 Age : 29

Une panne de courant ? Sans déconner il manquait plus que ça. Nous voilà tous ensemble réuni au même endroit alors qu'une mauvaise surprise fit son apparition. Plus de lumières, plus de climatisation, plus rien. L'agitation était à son comble et j'entendais alors la voix stridente de cet insupportable Kinsue résonner pour manifester son mécontentement car il n'arrivait pas à ouvrir les portes qui auraient pu nous faire sortir d'ici. Mon regard se posa un peu partout, je cherchais des gens du regard et je ne trouvais personne pour le moment. C'est alors que j'entendis une voix familière non loin de moi. Celle de ma petite protégée Lysun. Je suppose que pour une fois la chance est de mon côté. Il ne reste plus qu'à rejoindre la demoiselle pour aller taper un peu la discute. Ce que je fis bien évidemment. Celle-ci parlait notamment à une de mes connaissances, Dargee, mon coiffeur et certainement l'une des personnes les plus étranges que j'ai rencontré. Mais bon c'est pas grave je l'aime bien quand même, c'est l'une des rares personnes ayant mon affection avec Lysun par exemple. Sauf que celui-ci est pote avec ce misérable cloporte de Kinsue. Je pense qu'avec cette obscurité, si je décidais de le tuer, peut-être que personne ne le remarquerait non ?

Je me tenais alors juste à côté de Lysun et Dargee avant de leur balancer un petit bonjour amusé. Je ne les avais pas vu aujourd'hui, alors j'ai bien le droit de les saluer. D'autant que si la panne de courant persiste, je sens que je vais avoir besoin d'un peu de compagnie sinon je pense que je ne vais pas tarder à péter un câble. Je pris alors une petit inspiration avant de dire d'une voix calme :

« J'espère que vous allez vous tenir à carreaux et éviter de profiter de l'obscurité pour me tripoter vous deux. » Dis-je en ricanant narquoisement. Je marquais ensuite un temps de pause avant de reprendre : « Ça fait plaisir de vous voir en tout cas, je m'ennuyais tout seul. »

J'aime bien les taquiner, que ce soit Lysun ou Dargee, vu que celui-ci me regarde souvent étrangement. Je m'amuse à mettre la zizanie, comme toujours, je suis comme ça. Que voulez-vous, on ne change pas une équipe qui gagne n'est-ce pas ?

Messages : 857 Date d'inscription : 13/04/2013 Age : 28

Dargee se tournait vers moi et m'adressait la parole. Sa voix me caressant les tympans me provoqua un léger frisson d'agacement. Je ne pouvais pas l'ignorer cette fois-ci, il venait me parler, à moi, et à personne d'autre. Par chance, Lysun vint couper cette discussion en ramenant son grain de sel puis Ambroise, qui répondait à ma place. C'est alors que j'entendis le timbre de Maxwell. Pas lui putain. Ce gros narcissique à la con. J'ai envie de le tuer. Non c'est pas le moment Kinsue de réagir aussi impulsivement... OH ALLEZ, il ne manquera à personne, si ?
Mon regard se posait avec brièvement et froideur sur le blond sans trop m'en rendre compte.

« Ambroise a raison. C'est la seule sortie, mais niveau climatisation, ça devrait aller, le dernier étage est ouvert sur l'extérieur, mais c'est trop haut, on ne peut pas se permettre de sauter comme ça. La seule chose à faire c'est attendre que quelqu'un règle le problème. Et malheureusement, le compteur doit être au sous-sol, je sais pas si on peut y avoir accès. »

Je tournais mes talons vers les vitres encore, tapotant un peu dessus. Elles sont trop épaisses. Beaucoup trop. Personne ne faisait rien pour m'aider en plus de ça, mais sans doute était-ce vain.
Enfin, qu'importe. Ce qui me dérangeait le plus pour le moment, c'est de devoir inhaler le même air que Maxwell. Sans même le regarder, je dis :

« Maxwell, ôte tes pattes de pervers sur les élèves et autres accompagnateurs. Ou je te jure que je te tue. »

Messages : 569 Date d'inscription : 09/04/2013 Age : 26

« Enfermée dans vos étaux,

je lui dévoile tous mes secrets. »

Everybody can piss Lysun

Tu n'aurais jamais cru ramener tout le monde vers votre petit trio rien qu'en parlant d'une issue de secours. C'était étonnant. Alors, lorsque tu continuais de paraître réfléchie en essayant en vain de discrètement apercevoir ne serait-ce l'ombre d'une fissure, un genre de trou où s'échapperaient quelques formules binaires, une fille du même âge que toi vient encrer sa science infuse à vos côtés. Ambroise. Tu l'écoutes tout d'abord attentivement et ris. Un compteur, hein ? Ça doit virtuellement exister à moins que ces débiles n'oublient le réalisme de la chose. Avant de nouveau t'esclaffer, rieuse, presque moqueuse, tu observes désormais ce que tu imaginais comme une plèbe qui réclamait un cahier de doléances. Ces gens beuglaient et galopaient comme des chimères, de vulgaires animaux. Un attroupement du tiers-état tenu en laisse. Un genre de remake issus de l'époque médiéval. Décidément, la fin de cette journée aura été beaucoup plus pertinente que le début. Puis, un éclat de voix bien familier te vint dans le tympan gauche. Un salut, plus exactement. Tu sursautes, pestant contre celui que tu reconnais sous le nom de Max.

« J'espère que vous allez vous tenir à carreaux et éviter de profiter de l'obscurité pour me tripoter vous deux. HEIIIN ? MAIS QU'EST-CE QU'IL RACONTE CE FANATIQUE ? Ça fait plaisir de vous voir en tout cas, je m'ennuyais tout seul. »

Ce. Ce. CE DÉBILE. Tu lui donnes un coup de coude sur les côtés, ne pouvant de toute manière pas lever ton bras plus haut. Tu réprimes un frisson idiot, ne l'ayant guère reconnue en prime, te contentant de te fier au son de sa voix. En effet, vous ne voyez rien d'autre qu'une putain de tâche noir qui vous pompe la vue. Vraiment rien. Tu t'avances légèrement, t'adossant contre les portes blindées, enroulant quelques mèches dans ton index, jouant avec. Tu ne les regardes même pas en face... À quoi bon ? Tu ne vois rien.

« Ambroise a raison. C'est la seule sortie, mais niveau climatisation, ça devrait aller, le dernier étage est ouvert sur l'extérieur, mais c'est trop haut, on ne peut pas se permettre de sauter comme ça. La seule chose à faire c'est attendre que quelqu'un règle le problème. Et malheureusement, le compteur doit être au sous-sol, je sais pas si on peut y avoir accès. »

Ah. Il avait enfin décidé de parler. Tu ne sais pas quelle tête il affiche et t'en moques bien. Frappant dans tes mains, tu bâilles.

« Oui, Ambroise, j'aime l'idée. Mais ça manque de réalisme... Ou un truc du genre, la flemme de réfléchir. Mais je suppose tout de même que certains n'aimeraient pas se retrouver séparer de l'élite que nous sommes, plaît-il ? »

Tu ricanes, mauvaise, surtout quand on voit comment certains se conduisent avec d'autres. Puis, ignorant le pauvre chaton qui vous avait rejoint, tu décides de regarder l'autre taré taper contre les vitres doubles épaisseurs. Eh bien, eh bien, il se croit pour superman ? Tu pouffes puis regarde Max... C'est décidé, tu iras l'embêter après. Effectivement, tu avais beauuucoup de choses à lui dire... Rien que de repenser à l'autre femme qui partage avec toi la même couleur de crinière, tu rougis brusquement en remerciant intérieurement la pénombre de voiler ton visage. Puis, en soufflant, tu poursuis ton discours, faisant comme si rien ne t'avait ébranlée.

« Regardez-les. Il est bien difficile de les imaginer calme et apte à communiquer pour pouvoir rétablir l'ordre. Alors, rien que de le faire réellement, c'est bien pire ! Sinon, qui se propose pour aller jeter un oeil au compteur et tout le moteur à l'origine de ce cataclysme ? tu marques une pause, fronçant les sourcils, Mais je pense aussi qu'il doit se trouver dans le sous-sol, bien en bas du bâtiment, même sous les constructions qui lui permet de tenir debout, non ? Et comme l'ascenseur ne fonctionne pas, descendre puis monter des escaliers sans fond dans le noir ne m'attire pas. J'ai la flemme. À moins que quelqu'un nous avoue qu'on peut tout régler d'une autre manière. Donc, le mieux serait de voir à l'étage. Mais il est hors de question qu'on ne se sépare de nouveau. Les gens risquent de paniquer sans nous. Cependant, comme l'a si bien dit l'autre, impossible de ne pas se casser la gueule, à moins de vouloir se suicider, en disant cela, tu regardes discrètement Kinsue. Un accident était si vite arrivé ! Tu t'esclaffes une nouvelle fois : Et puis, franchement, déjà qu'on a eu du mal à obtenir le silence pour pouvoir faire un compte rendu, nous n'arriverons jamais à nous organiser... »

Tu dis simplement la vérité qui s'étale de manière flagrante sous tes yeux, oubliant ta modestie à certains passages. Tout ce qui te passe par la tête a été dit... Sauf le fait que tu en sais plus que d'autres. Ou peut-être pas. Cette pensée te traverse alors que tu ne cesses de scruter longuement le toxico, arquant un sourcil. Ce type en savait plus que vous, sur ce projet, sur tout, et pouvait entrer à toute instant en contact avec les autres scientifiques... Tu grognes. Et au même moment, il s'exclame de nouveau. Tu hausses les épaules, serrant ta mâchoire. Mais ferme-là, bon sang, IL VOULAIT CRÉER ENCORE PLUS DE PROBLÈMES CE DÉBILE ?! Essayant de reporter leur attention ailleurs, tu décides de prendre la parole.

« T'es bien mignon, toi, mais tu vas leur dire ça, à tous ces gens qui stressent ? Aller, vas-y, on te regardera expliquer que tu attends un appel de l'administration ! Et si personne ne règle le problème ? Enfin, la volonté ne doit certainement pas leur manquer mais je ne pense pas qu'ils en soient capables. Ce centre est vraiment un poussin tué dans l'œuf. »

ET NON, TU N'ÉTAIS PAS EN COLÈRE.

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